Marche du 35e RI

Refrain
Tous gaillard pas d’trainards
Le 35e est un fameux lascar
Hardiment et gaiement il se lance en avant
I
Qu’il est glorieux, qu’il est beau } bis
Soldat lorsqu’on lit ton histoire
Quatre victoires a son drapeau } bis
Ce sont là ses titres de gloire
A Wagram, il fut décimé
C’étant élancé dès l’aurore
Le soir réduit à la moitié
Le régiment marchait encore
II
Plus tard vers Moscou le voilà } bis
Du grand César suivant les traces
Les neiges de la Moskova } bis
N’ont pas refroidi son audace
Dans cette lutte de géants
Où s’écrasèrent deux armées
Le numéro du régiment
Brillait au fond de la mêlée
III
Depuis, plus rien ne l’arrêtant } bis
Livrant batailles sur batailles.
Un beau matin, en s’éveillant } bis
Alger le vit sous ses murailles
Bravant la soif et la chaleur
L’on vit cette troupe héroïque
Rivaliser par sa valeur
Avec nos vieux lapins d’Afrique
IV
Pour Sébastopol, il partit } bis
Là, rongé par l’épidémie } bis
Mourant de faim, il combattit
Pour son drapeau, pour sa patrie
En dernier lieu, il essuya
La honte que tout Français porte
Pour la revanche il sera là :
La vieille France n’est pas morte !
V
A Mulhouse, il se retrouva } bis
1914 le prouva } bis
Avec une superbe audace
Donnant le baiser à l’Alsace
Puis, dans les rangs de Maunoury
Sur les champs rouges de la Marne
Il s’immola devant Paris
Brisant les Boches qui s’acharnent.
VI
Plus tard, en Champagne il bondit } bis
Toujours vainqueur, coûte que coûte } bis
A Verdun, l’empereur maudit
Le retrouva, barrant sa route
Sur la Somme, il fit voir encore
Que l’épopée n’était pas close
Devant Brimont, son livre d’or
S’orna d’une page grandiose.
VII
Au bois de Courton, à Verdun, Cote 344 } bis
Au mont Kemmel, comme pas un } bis
Avec vaillance, il sut se battre
Il fit la Marne il prit Tahure
Subissant d’effroyables pertes
Et gagna par sa belle allure
La fourragère jaune et verte.